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Festival des cultures traditionnelles du Mali : la 4ème édition démarre ce samedi 15 octobre

Festival des cultures traditionnelles du Mali : la 4ème édition démarre ce samedi 15 octobre

Sous le haut parrainage de Moussa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Dion Communication & Production en partenariat avec les radios Siguida Kunkan 90.2 MHZ et Djiguifa 104.5 MHZ organise la 4ème édition du Festival des cultures traditionnelle du Mali. 

C’est ce samedi 15 octobre dans la Maison des Jeunes que démarrera cette 4ème édition sous le thème : « Jeunesse et culture traditionnelle » et c’est lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 12 octobre que l’événement a été annoncé.

Devant les journalistes se trouvait Ibrahima Dionkoloni Coulibaly, initiateur du festival, Maïmouna Diallo, organisatrice, le directeur général de la Maison des jeunes, Tiémoko Goïta, président FUSI-Mali.

Après la traditionnelle présentation du festival fait par Maï Diallo, le directeur général de la Maison des jeunes s’est dit honoré comme toujours d’abriter les festivités de l’événement qui, pour lui, est une initiative salutaire d’Ibrahima Dionkoloni Coulibaly et partenaires.

Pour le DG, impliquer les jeunes dans le développement durable à travers la connaissance de la culture traditionnelle est inéluctablement quelque chose à saluer.

Pour les organisateurs, l’événement qui en est à sa 4ème édition sous le thème :  » Jeunesse et culture traditionnelle » vise entre autres à donner le droit des jeunes à accéder à la vie culturelle, à en bénéficier et à y participer activement. A l’en croire, il est nécessaire que les jeunes participent à la vie culturelle afin de comprendre leur propre culture et celle des autres. Ce qui leur ouvre des horizons plus vastes, renforce leurs capacités de résolution pacifique des conflits et favorise le respect de la diversité culturelle.

Le but du festival est de permettre à tous les jeunes d’apprécier la diversité culturelle et la contribution de la culture au développement durable car pour eux, le patrimoine culturel immatériel et l’éducation (école) sont indissociables et se renforcent mutuellement.

Selon eux, le patrimoine culturel peut également enrichir l’expérience des jeunes d’apprécier l’expérience des jeunes en donnant à l’éducation plus de sens et de pertinence au regard de leur vie. Pour Ibrahima Dionkoloni Coulibaly, cette instruction culturelle peut favoriser l’inclusion de groupes jusque-là marginalisés et renforcer leur sentiment d’appartenance.

Décrivant le taux de chômage à la hausse, associé à une crise empirée par la pandémie de Covid-19 ; les organisateurs diront que la culture peut servir de source de clé d’autonomisation sociale et économique.

Bref, le festival c’est tout d’abord 3 jours de fête, d’ambiance mais aussi et surtout de découverte des cultures traditionnelles à travers les expositions des plats traditionnels, les défilés de modes traditionnels et des conférences débats. Pour cette 4e édition, une innovation majeure sera l’exposé de la  loi des pionniers, sous le contrôle du commissaire des pionniers et aussi un exposé de l’éducation civique et morale qui s’est estompé par le temps, entraînant ainsi une dégradation considérable des mœurs et valeurs.

Pour sa part, le président de FUSI-Mali a réitéré son soutien et son accompagnement  pour cette initiative citoyenne.

B. DIALLO

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