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Organisation d’élections partielles : Le collectif des députés recalés disent niet

Organisation d’élections partielles : Le collectif des députés recalés disent niet

Le Collectif des députés recalés par la Cour constitutionnelle lors des élections législatives dernières rejette en bloc les propositions de la mission de la CEDEAO qui opte pour l’organisation des élections partielles dans les endroits où les résultats font l’objet de contestations. Selon le président du collectif, Bourama Traoré dit Banazolé Boura, le collectif demande que les députés usurpateurs doivent immédiatement être remplacés par ceux élus par leurs électeurs. 

Les résultats définitifs du deuxième des élections législatives d’avril dernier, proclamés la Cour constitutionnelle de Manassa Dagnoko, ont été largement contestés par les populations. Certains candidats proclamés gagnants par les résultats provisoires du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ont vu leur rêve se briser par la décision des neuf sages de la Cour constitutionnelle, à laquelle aucun autre recours n’est possible selon les lois et la République. Dès lors, les électeurs ont exprimé leur mécontentement par des marches mais sans suite favorable. Pour canaliser leur réclamation, un collectif qui rassemble ces députés recalés victimes de la Cour constitutionnelle, fut créé. Ainsi, à travers le M5-RFP un grand mouvement composé d’associations, des partis politiques qui demande la démission du président IBK à travers deux grandes manifestations qui furent organisées. Vu l’ampleur de cette crise politique et sociale, la CEDEAO a dépêché une mission sur Bamako pour écouter les protagonistes et au terme de la mission a fait une déclaration avec des recommandations. L’une de ces recommandations sollicite pour apaiser la crise d’organiser des élections législatives partielles dans les endroits où les résultats ont fait l’objet de contestations.

Mais, cette recommandation est rejetée en bloc par le collectif des députés spoliés par la CC. Selon son président, Bourama Tidiane Traoré cette recommandation est une injustice à leur égard. «Nous avons été élus aux élections et notre victoire a été truquée voire volée par la Cour constitutionnelle au vu et au su de tout le monde», dit-il. Selon lui, ils n’attendent que d’être mis dans leur droit en reprenant leurs places occupées par les députés usurpateurs, car ils ne sont pas élus et ils ne méritent pas de siéger à l’Assemblée nationale. Et de rassurer qu’ils n’abandonneront jamais leur victoire et leur lutte.

M.O. COULIBALY

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