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Pèlerinage à la Mecque : Les agences de voyages sommées de payer plus de 900 millions de FCFA de reliquat saoudien

Pèlerinage à la Mecque : Les agences de voyages sommées de payer plus de 900 millions de FCFA de reliquat saoudien

Le ministère des Affaires Religieuses, du culte et des coutumes via le Directeur général de la Maison du Hadji, Dr Abdoul Fatah Cissé somme les associations des agences de voyages de payer les prestations Moassassat au titre des campagnes 2019, 2018, 2017, 2016. La somme réclamée est estimée à plus de 900 millions de F CFA.

En effet, dans une correspondance adressée aux associations des agences de voyages en date du mercredi 26 octobre 2022, le Directeur général de la Maison du Hadj informe les membres desdites associations du paiement des prestations Moassassat. Le paiement de ces prestations concerne les campagnes de 2019, 2018, 2017, 2016. « J’ai reçu une correspondance des autorités saoudiennes attirant notre attention sur le non-paiement des prestations Moassassat au titre des campagnes 2019, 2018, 2017, 2016. Le montant total s’élève à 5 261 963 SAR ( Cinq millions deux cent soixante un mille neuf cent soixante-trois SAR ) soit environ 921 301 077 millions de F CFA », peut-on lire dans la correspondance signée par le Directeur général de la Maison du Hadj, Dr Abdoul Fatah Cissé. Il poursuit en soulignant que dans le souci de maintenir une excellente relation avec nos partenaires saoudiens et surtout d’asseoir une crédibilité solide, il devient impérieux que tout le monde se mette à l’œuvre pour que cette ardoise soit effacée. « En outre, les autorités saoudiennes m’ont informé que des Agences de voyages n’ont pas rapatrié, à ce jour, certains de leurs pèlerins. Nos partenaires souhaitent que toute la lumière soit faite sur le problème dans les plus brefs délais », révèle le DG Cissé. Et d’ajouter que cet état de fait est une violation de l’article 16 du cahier de charges et aura comme conséquence l’application des sanctions mentionnées dans le décret fixant les conditions d’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. « Vous conviendrez, avec moi, que les sanctions sont des mesures extrêmes qui ne nous honorent pas. Aussi, voudrais-je faire appel à votre sens de la collaboration et du devoir pour résoudre les problèmes qui pourraient ternir l’image de notre patrie : le Mali », déclare-t-il.

Par ailleurs, il est à souligner que dans la religion musulmane, le Hadj est un des cinq piliers de l’islam. Il est obligatoire pour tous les musulmans et musulmanes qui disposent de moyen avec la santé requise, d’accomplir ce devoir religieux . Ce devoir s’accomplit autour de la Kaba qui se trouve en Arabie Saoudite. Aujourd’hui, effectuer le pèlerinage est un parcours de combattants pour les musulmans. Le coût financier est trop élevé et les conditions exigées aux musulmans désirants accomplir leur Hadj, sont trop exagérées. Pire certaines agences de voyages sont indignes et ne méritent aucunement d’avoir un quota pour effectuer le hadji. Il est temps pour les autorités maliennes de s’impliquer davantage pour détecter et sanctionner toutes les agences défaillantes qui prennent l’argent des fidèles musulmans désirants effectués le pèlerinage sans honorer leurs engagements. « J’avais payé depuis 2019 et à cause de la pandémie à covid-19 le pèlerinage a été suspendu. Et après trois ans d’entente je n’ai malheureusement pas pu effectuer mon pèlerinage à cause de mon agence que je ne pardonnerai jamais. Pire, jusqu’au jour d’aujourd’hui, elle n’a pas remboursé mon argent que j’avais demandé. Il y a d’autres cas pire que le mien vraiment je demande aux autorités de prendre cette affaire au sérieux », nous confie, Mme Doumbia Aissata Dembélé, une enseignante à la retraite.

S.B. TRAORE

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