Le séminaire de formation du Forum des administrations fiscales Ouest Africaines (WATAF-FAFOA), a eu lieu, le Mardi 25 juin 2019, à l’Hôtel Salam, dont le thème était : «la gestion des risques dans l’administration fiscale ». L’ouverture des travaux était placée sous la présidence du chargé de mission du ministre l’Economie et des finances, Mahamadou Lamine Samaké, en présence du directeur général des impôts, Mathias Konaté.
Le Directeur général des impôts, Mathias Konaté a signalé que cet atelier offre un cadre formel d’échanges privilégiés entre les administrateurs fiscaux des pays membres de la CEDEAO, et un espace de renforcement de la coopération Sud-Sud. Selon lui, nos administrations fiscales sont toutefois confrontées à de réelles difficultés pour cerner l’ensemble des contours de ces risques. « Dans un contexte politique et socio-économique difficile et face aux exigences de la mondialisation et de la globalisation de nos économies, les assises du FAFOA nous donnent l’opportunité de rechercher la meilleure approche possible pour la mobilisation des ressources fiscales pour le développement, et pour un développement durable de nos économies », a déclaré DG Konaté.
Pour son discours d’ouverture, le chargé de mission du Ministère de l’Economie et des finances, Mahamadou Lamine Samaké, a tout d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants à ce séminaire plus particulièrement les délégations qui ont fait le déplacement de Bamako. Dans la ligne droite, il a dit que ce forum apparait comme un outil permettant une meilleure garantie d’une prise en compte des problèmes spécifiques des administrations fiscales des pays francophone, Anglophone et lusophone de la CEDEAO. Il a ajouté que dans ce cadre plusieurs thèmes ont déjà fait l’objet de débats riches et fructueux durant les précédentes sessions et dont les conclusions ont été traduites en recommandations pertinentes à nos hautes autorités respectives.
Selon lui, le thème retenu pour la présente session répond à une préoccupation commune de nos administrations fiscales pour mieux intégrer le concept de gestion des risques. Notons que durant 3 jours les participants ont penché sur l’identification des risques ; les outils de base de la gestion des risques ; et l’intégration de la gestion des risques dans l’administration fiscale. Avant de clore, il a invité les participants de contribuer à la mobilisation optimale en vue d’accélérer le processus de développement et d’intégration économique dans l’espace CEDEAO.
F. COULIBALY
LE FONDEMENT
