Le jeudi 19 novembre 2020 à la Bourse du Travail, le président de l’initiative zéro violence Mamadou Sidibé a animé une conférence de presse. L’objectif était de se prononcer sur les questions brûlantes de l’heure au Mali.
« Lorsque tous les chemins sont épuisés il faut faire recours à la raison », car c’est avec elle qu’on peut voir claire. Un adage bien compris au sein de l’initiative zéro violence qui, depuis sa création se prononce sur les questions qui brûlantes au Mali. Aujourd’hui, la réussite de la transition inquiète beaucoup. Le comportement de certains hommes politique, le front social en ébullition sont autant de facteur qui mine la transition.
Pour le président de l’initiative zéro violence, Mamadou Sidibé, la situation dans laquelle le Mali se trouve montre à suffisance l’échec des hommes politique, il y’a de cela 30 ans. Depuis l’avènement de la démocratie, « nous avons constaté que les hommes politiques n’ont fait que mesurer la grandeur du Mali qu’à travers eux-mêmes dirigeants. Hors la grandeur d’une nation ne doit jamais se mesurer à travers ses dirigeants mais, à travers son peuple. Car diriger, c’est servir les autres et non se servir !les dirigeants, se doivent de toujours montrer le bon exemple, en recevant peu tout en donnant plus » a martelé M. Sidibé.
Poursuivant, il dira que si sondage devrait y faire sans démagogie aucune auprès de la population malienne, 80 à 90% opterait pour un régime dictatorial en lieu et place de la démocratie tant. Les acteurs de mas 1991 ont déçu de par la déchéance dans laquelle ils ont plongé le pays tout entier. C’est pourquoi il a souhaité à ce que l’ancienne génération quitte l’histoire au profit de la jeune génération.
Quant à répartition des clefs du CNT, M. Sidibé estime que toutes les entités y sont représentées. Les agissements peu orthodoxes de certains hommes politiques qui veulent avoir plus de représentation, sont mal conçus du rang de l’initiative zéro violence. Ses hommes politiques veulent quoi au juste s’interroge M. Sidibé.
F. COULIBALY
