Les routes sont faites pour faciliter les déplacements des populations. Mais aujourd’hui, nos routes tuent par la mauvaise conduite de certains usagers imprudents. Malgré la sensibilisation de structures étatiques, créées pour la cause, et la société civile, il est regrettable de constater que toujours nos routes réalisent un bilan lourd.
Malgré les multiples campagnes de sensibilisation initiées par les autorités et quelques organisations de la société civile sur la question accablante de l’insécurité routière, les routes continuent faire ses morts à cause des accidents de la route. Les causes de ces accidents sont diverses et multiples : les défaillances techniques, les excès de vitesse, l’état défectueux de nos routes. Nombreux sont ceux qui disposent des engins soit de moto et soit de voiture qui ne maitrisent pas du tout le code de la route. Ainsi, ils sont nombreux ces chauffeurs qui roulent en excès de vitesse partout notamment en pleine ville. Pourtant certains de ces engins sont dans des état démodés. Cependant, il n’est rare de voir un véhicule renversé, des accidents de routes qui dépassent l’entendement des usagers.
« L’incivisme a gagné le terrain sur nos routes. N’importe qui se met au volant du véhicule ou sur une moto. Non seulement ils se fout net des règles de la circulation mais aussi ils provoquent à tout moment des accidents. Moi une fois sur la route vraiment je ne sais pas quoi dire. Au Mali, nous avons assez de problèmes concernant l’éducation et tant que cela n’est pas instaurée on aura la peine à construire ce pays », nous explique, Ousmane Coulibaly, un mécanicien. Ibrahim Barry, ce jeune chauffeur de Benne fait savoir que souvent les accidents de bennes sont indépendants de la volonté du chauffeur. « Il se peut que le véhicule ait une défaillante et que le conducteur ne peut la maitriser. Aussi, nous n’avons pas assez de routes et le peu que nous avons sont souvent une voie unique et tout le monde roule dessus, le véhicule de transport, les voitures et les motocyclistes », ajoute-t-il. Pour ce jeune carreleur, Namory Camara nous explique sa tragédie. « J’ai failli mourir par imprudence d’un jeune chauffard qui n’avait pas de permis de conduire. En roulant il m’a cogner et à voulu s’enfuir. Après le constat il s’est avéré qu’il n’avait pas de permis et que le liquide de frein était fini. Donc c’est Dieu qui m’a sauvé sinon j’allais perdre la vie cadeau », narre-t-il.
Par ailleurs, les services du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine, soulignent à chaque accident de routes se produit par défaillance technique et l’excès de vitesse…
B. DIALLO
