Les administrateurs de l’École Nationale Supérieure de Bamako (ENSUP), étaient en conclave pour la 9ème session ordinaire de leur conseil d’administration. Une session qui a permis de faire un examen des activités réalisées et de dégager des perspectives pour les années à venir. Le budget 2023 est équilibré en recette et en dépense à la somme de 2 322 947 000 FCFA.
Dans son allocution, le ministre de l’enseignement supérieur Pr. Amadou Keita a rappelé l’importance et le rôle que joue l’ENSUP dans le système éducatif malien. « L’École Normale Supérieure de Bamako, en abrégé ENSUP., est une vieille institution d’enseignement qui jadis a été l’un des fleurons du savoir et le haut lieu de la concentration de ce que notre pays pouvait avoir comme substrat à l’intellect. Il m’arrive encore maintenant de me remémorer ces débats de haut vol entretenus par des devanciers brillants qui ont su, dans ses murs, former plusieurs générations de normaliens qui, à leur tour, ont irrigué la chaine de la connaissance dans la capitale et dans les contrées du Mali », déclare le ministre Amadou Keita. Il ajoute ainsi que l’ENSup est donc un pilier de toute la chaîne de notre système d’enseignement supérieur qui mérite une attention particulière de tout temps, et encore plus aujourd’hui où cet établissement traverse des moments particuliers dans un contexte national qui l’est tout autant.
Bien que son rôle soit important, ENSUP reste confronté à un défi d’effectif pléthorique combiné aux infrastructures inadaptées. Cette difficulté ne sera qu’un mauvais souvenir comme le souligne le Pr Keita car la solution à ce problème est inscrite dans le budget 2023 avec la construction d’une infrastructure à hauteur des attentes.
Concernant les activités 2023, le ministre Keita affirmé qu’elle devra permettre à l’ENSUP d’assurer le fonctionnement permanent de l’Ecole, de se projeter sereinement vers des actions pertinentes de renouveau. Parmi les activités citées par le ministre Keita figure le soutien aux actions du centre FOADEL avec sa composante Centre Avicenne, de la poursuite des activités de la Revue « Les Cahiers de l’ENSUP » et du renforcement du cadre partenarial existant pour une plus grande visibilité des actions académiques et pédagogiques. Ce partenariat se tisse en interne avec les écoles doctorales au Mali, l’Association des Écoles privées agréés et à l’extérieur avec le Brésil, le FASTEF de Dakar pour ne citer que celles-ci.
F. COULIBALY
