Header ad
Header ad

Mutilations génitales féminines : La Comade sensibilise sur les effets nocifs de la pratique

Mutilations génitales féminines : La Comade sensibilise sur les effets nocifs de la pratique

Les responsables du Synergie des six (6) partenaires stratégiques du Projet SIDA-CS étaient face à la presse ce mardi 21 Mars 2023 à la Cité des Enfants de Bamako sis à Niamakoro. L’objectif de cette conférence de presse était de faire le point de la situation des Droits des enfants au Mali en commémoration du 06 février, Journée internationale contre les mutilations génitales féminines. La conférence était animée conjointement par Mme Alima Coulibaly, vice-présidente de la Coalition Malienne des Droits de l’Enfant (COMADE) et Mme Maiga Alimatou Maiga, membre de la Comade.

En ouvrant le bal, Mme Alima Coulibaly a d’abord fait une présentation sommaire de son organisation. La Comade (Coalition Malienne des Droits de l’Enfant), selon sa vice-présidente, est une association humanitaire, apolitique, laïque et à but non lucratif. Son objectif est de coordonner les actions de ses structures membres travaillant dans le domaine des droits de l’enfant. Ainsi que de promouvoir la participation des enfants à la Promotion, à la Protection et à la Vulgarisation des droits de l’enfant.

A suite, Mme Maiga Alimatou Maiga, dans sa déclaration, a rappelé que la Journée internationale de tolérance zéro pour les mutilations génitales  féminines (MGF) a lieu le 6 février.

Hélas, selon elle, cette pratique qui viole les droits humains fondamentaux des femmes et des filles persiste au Mali, où 89 % de ces femmes et filles dont l’âge varie entre 15-49 ans ont été soumises aux MGF, selon la Vie Enquête Démographique et de Santé (2018).

« Les conséquences sérieuses et irréversibles sur la santé physique et mentale, telles que la douleur, les  complications de l’accouchement, les infections vaginales et les traumatismes psychologiques, limitent les chances pour les femmes et les filles d’exercer leurs droits et d’atteindre leur plein potentiel », a-t-elle déclaré.

Au Mali, « nous sommes convaincus que l’engagement, en faveur de l’action est la clé pour mettre fin aux MGF. C’est pourquoi nous devons intensifier nos efforts en plaçant les Droits humains au centre de notre stratégie pour abandonner définitivement cette pratique », a-t-elle souhaité.

Pour y parvenir, selon Mme Maiga Alimatou Maiga, des approches innovantes et des mesures renforcées sont nécessaires notamment : Accentuer la Communication pour le changement de comportement. Pour mettre fin aux mutilations génitales féminines, il est crucial de sensibiliser les communautés aux effets nocifs de cette pratique a t-elle estimé.

Les structures membres de la COMADE fournissent des efforts avec l’appui des partenaires et L’Etat pour renforcer les efforts éducatifs ciblant les communautés, afin d’informer et d’impliquer le grand public; d’investir dans les initiatives communautaires; de favoriser l’accès aux services de santé pour les femmes qui ont subi des MGF;  de sensibiliser les hommes et les garçons à leur rôle crucial dans la lutte contre les MGF; de soutenir la réforme législative pour lutter contre les MGF. Ainsi que de renforcer les partenariats et la collaboration pour mettre fin aux MGF, tout en diversifiant le développement économique des femmes.

« Le développement économique peut offrir des opportunités pour les femmes pour améliorer leur situation financière et renforcer leur position dans la société, ce qui peut favoriser l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision », a estimé Mme Maiga.

« Ensemble, nous pouvons créer un avenir radieux pour toutes les filles au Mali, garantir que chaque fille puisse jouir d’une bonne santé, de dignité et de bien – être , et investir dans un avenir plus prospère pour le pays dans son ensemble », a conclu Mme Maiga Alimatou Maiga.

AMTouré

22 SEPTEMBRE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *