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Menaces sur la liberté d’opinion et d’expression: Les inquiétudes de la CNAS-Faso Hèrè

Menaces sur la liberté d’opinion et d’expression: Les inquiétudes de la CNAS-Faso Hèrè

Sur les récents développements de la crise multidimensionnelle qui continue de secouer notre pays, le Mali, le bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique solidaire (CNAS-Faso Hèrè) s’est réuni, le 18 mars dernier, en session ordinaire à son siège national,  sis à Hamdallaye, Bamako. Il a été question au cours de cette rencontre de procéder à une analyse approfondie des récents développements de la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali depuis de trop longues années déjà.

Au terme d’un large tour d’horizon de l’actualité nationale, la Direction Nationale du Parti de l’Avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien a exprimé sa vive préoccupation face à des nouvelles tentatives de judiciarisation des controverses politiques et à des menaces réelles sur la liberté d’opinion et d’expression, pourtant garantie par la Constitution républicaine et démocratique du 12 janvier 1992, cet acquis démocratique essentiel fruit de la sueur et du sang du Peuple malien au terme d’une longue lutte contre la dictature  CMLN/UDPM.  Dans ce contexte, la CNAS-Faso Hèrè déplore le recours souvent excessif à la mise sous mandat de dépôt de citoyens maliens pour des faits ou propos ne cadrant pas nécessairement avec la pensée unique. En conséquence, elle exige la mise en liberté immédiate de M. Mohamed Youssouf Bathily et de Mme Rokia Doumbia dite Rose.  Le Parti de l’Avant-garde militante et révolutionnaire du Peuple malien réaffirme sa confiance en la capacité de la Justice malienne, dont l’indépendance est clairement proclamée dans la Constitution du 12 janvier 1992, à résister fermement à toutes tentatives d’instrumentalisation au profit de tout Pouvoir politique. Par ailleurs, le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè a noté que les autorités actuelles issues du double coup de force militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 persistent dans la voie pourtant sans issue d’une soit disant « nouvelle Constitution  » alors même qu’elles ne disposent pas de la base de légitimité et de la légalité requise pour reléguer la Constitution républicaine et démocratique du 12 janvier 1992 aux oubliettes de l’Histoire. Le 26 mars 1991 et ses acquis républicains et démocratiques représentent le fruit d’une longue et farouche lutte du Peuple malien contre la dictature CMLN/UDPM. Toute tentative de les remettre en cause est vouée à l’échec. Les autorités actuelles en charge de l’Etat seraient mieux avisées de renoncer définitivement à leur projet visant à « octroyer » au Peuple malien une soit disant « nouvelle Constitution » ne figurant nulle part dans leur communiqué radio télévisé dans la nuit du18 au 19 août 2020 et ne laissant présager que des turbulences sociopolitiques dont le Mali se ferait bien l’économie sur la voie d’un retour ordonné, rapide et sans subterfuges à l’ordre constitutionnel dans le cadre inchangé de la Constitution républicaine et démocratique du 12 janvier1992.

En conclusion, le Bureau politique national du Parti de l’Avant-garde militante et révolutionnaire réaffirme ce qu’il a toujours soutenu, savoir :au délà des critiques à l’emporte-pièces et des clichés sans fondement, personne n’a pu, à ce jour, avancer un seul argument valable pour changer ne serait-ce qu’une virgule à la Constitution du 12 janvier 1992 ; aucun des maux dont souffre le Mali au plan politique, sécuritaire, économique, social ou moral ne tire sa racine de la Constitution. Le retour à l’ordre constitutionnel n’exige nullement une soit disant « nouvelle Constitution ». De surcroit, comme l’a clairement démontré l’un de nos Présidents d’honneur dans un article daté du 20 février 2002 et intitulé « Vers un Pacte Refondateur Global », la refondation, dont il est le concepteur n’en déplaise aux spécialistes de l’usurpation intellectuelle, ne peut servir de prétexte à l’octroi d’une soit disant « nouvelle Constitution ».

La CNAS-Faso Hèrè renouvelle son appel pressant à l’unité d’action des Forces vives de la Nation, attachées aux principes de la République, de la Démocratie et du Progrès économique et social autour des valeurs et des idéaux du 31 Mars 1957, du 22 Septembre 1960, du 20 Janvier 1961, du 25 Mai 1963 et du 26 Mars 1991.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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