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Transition et refondation : Utopie ou volonté réelle de changement !

Transition et refondation :  Utopie ou volonté réelle de changement  !

Si beaucoup de maliens sont un peu d’accord ou acceptent un tout petit peu le coup d’État militaire survenu en août 2022, c’était en grande partie dû à l’espoir placé aux auteurs pour la  refondation du pays. Il s’agissait d’endiguer ou d’atténuer les anciennes pratiques qui sapent le développement du pays. La corruption, le détournement des deniers publics, les malversations financières qui étaient devenus le quotidien  de certains agents de l’État, de certains opérateurs économiques voire de certains citoyens lambda. Après deux ans et quelques mois dans la transition, ces anciennes pratiques restent inchangées. D’où le désespoir de certains maliens qui regrettent la duperie des putschistes.

 Le Mali traverse des moments troubles de son existence à travers les crises sécuritaire, politique, économique et sociale. Avec le constat et l’analyse, on comprend aisément que les sources de ces crises sont dues majoritairement à la mauvaise gouvernance. Le Mali est un pays riche en termes de ressources minières et dispose de terre pour l’agriculture, secteur indispensable pour l’émergence d’un pays. Malheureusement, le Mali souffre dans son développement par certains faits. Il s’agit entre autres, de la corruption, du détournement de fonds publics, des malversations financières, du favoritisme et du clientélisme dans les recrutements et dans les nominations. Ces maux qui sapent le développement du pays était l’une des causes du renversement du pouvoir de feu IBK. Les auteurs de ce coup d’État, un acte criminel et imprescriptible selon la Constitution, avaient suscité l’espoir chez certains maliens en un Mali refondé,  condition sine qua non pour son développement. Malheureusement, le constat prouve que depuis l’arrivée des militaires au pouvoir sous la houlette du Colonel Assimi Goita, président de la Transition, les maux susmentionnés persistent et souvent de façon inacceptable.

En effet, on peut souligner la corruption et le favoritisme dans la distribution des logements sociaux ; dans certains concours de recrutements et dans la passation de certains marchés publics. Toutefois, la pratique de la corruption se fait à ciel ouvert dans pratiquement tous les secteurs de développement du pays. Mais, c’est aux autorités à la gestion d’être des agents ou les gens exemplaires, intègres, dignes et patriotes. Ainsi, on pourra espérer sur une justice saine, équitable et juste, secteur sans lequel, aucun développement ne peut être garanti. En tout, il serait mieux que les autorités de la transition songent patriotiquement à ce pays à travers les actions et les actes concrets afin que les citoyens emboitent leurs pas.

Par ailleurs, il faut évoquer que le Mali est toujours en ballotage en terme de gestion avec les politiciens et les militaires putschistes, et cela depuis son accession à la souveraineté internationale. Beaucoup se lance dans la politique pour  occuper les postes juteux du pays avec comme but final de s’enrichir avec l’argent du peuple. Et c’est pareil pour les militaires qui profitent des armes pour s’accaparer du pouvoir et s’enrichir avec l’argent des pauvres citoyens. Aujourd’hui, entre les militaires putschistes et les politiques, les maliens ne savent plus avec qui confier le Mali, un pays avec des ressources afin de rendre heureux le peuple en le dotant d’une éducation irréprochable, d’une santé de qualité, d’infrastructures adéquates, de l’eau et de l’électricité à tous les niveaux.

M.L. KONE

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